Quévy continue ses efforts en terme de logements.
Le programme d’actions en matière de logement 2014-
2016 est approuvé.
Aux côtés de Jurbise ou Lens, Quévy est sans nul doute une des communes les plus paisibles de la région. Il faut écrire que la localité rurale de 8.000 habitants offre un cadre de vie verdoyant. Une situation qui attire les populations les plus aisées au grand bonheur des finances communales.
Néanmoins, l’administration ne met pas de côté sa fonction sociale. Ainsi, la bourgmestre de Quévy, Florence Lecompte (PS), affirme sa volonté de poursuivre ses efforts en termes de logements sociaux. "Au départ, il n’y avait qu’une dizaine de logements. Aujourd’hui, nous en sommes déjà à 36. L’objectif est d’arriver à une cinquantaine pour la fin du mandat."
Preuve à l’appui, lors du dernier conseil communal, le programme communal d’actions en matière de logement a été approuvé. L’entité présentait ainsi ses trois gros projets afin de développer le logement. Dans cette optique, l’aménagement de l’ancienne gare, celui de la cure de Blaregnies et celui de l’ancienne gendarmerie d’Aulnois devraient permettre d’étendre l’offre déjà en place.
Mais pour l’opposition, le programme proposé est loin d’être suffisant. Une réaction qui s’explique certainement par le non-respect des consignes de la Région wallonne, qui réclame quelques 300 logements sociaux dans la commune.
"C’est utopiste. Nous risquons une sanction mais d’autres communes n’en proposent pas du tout. Nous faisons d’énormes efforts. Il ne nous est pas possible de faire autrement. Il faut que les finances suivent et je ne veux surtout pas dégrader le cadre rural de la commune avec d’énormes immeubles", répond la bourgmestre.
Un effort avait d’ailleurs été réalisé lors de la mandature précédente. Quévy avait doublé la capacité d’accueil en terme de logements dits sociaux.
Source & Info: La DH.be
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