Frameries, Colfontaine, Mons: les communes aussi veulent des câbles enterrés.

Frameries, soutenue par Mons, Colfontaine et Quévy, s’apprête à demander à Elia d’enterrer sa future ligne à très haute tension Ciply - Pâturages. Une première victoire pour les riverains qui s’opposent à la version aérienne du projet. Mais le combat sera encore long et demeure fort incertain...

 

Le comité Vallon - Dry a été fondé il y a quelques années par une poignée de voisins sympas de ce quartier d’Eugies, pour organiser des festivités. Mais depuis plusieurs mois, le comité a un sujet moins drôle à l’agenda : le projet de renouvellement de la ligne électrique qui passe au-dessus de sa tête. Elia va passer à la très haute tension. Des câbles à 150.000 volts survoleraient les maisons, perchés sur des pylônes de plus de 60m de haut.

Inquiets pour le paysage, mais aussi pour leur sécurité et leur santé, des habitants ont décidé de réagir. Ils demandent à Elia de revoir son projet : quitte à moderniser la ligne, autant l’enfouir dans le sol. Logique. Oui, mais coûteux... Les riverains ont même imaginé deux propositions de tracé enterré. Mais Elia freine des quatre fers.

En rentrant de vacances, le comité a reçu une bonne nouvelle : le soutien des autorités communales. Le 28 août, une réunion a été organisée à la commune de Frameries avec deux des trois autres communes concernées, Mons et Colfontaine (Quévy n’était pas représentée). Les représentants des trois communes présentes ont convenu de demander à Elia l’enfouissement de la ligne. La décision doit encore être officialisée par les collèges communaux.

Reste à voir quel sera le poids de ce soutien communal, car les lignes à très haute tension relèvent du fédéral. Prochaine étape : la demande de permis par Elia en octobre. D’ici là, les riverains ne resteront pas les bras croisés.

Pour contacter le comité, consultez son site : http ://lpc.skynetblogs.be ou appelez le 0476/470.330.

Source: La Province.be