Ouvrir le dialogue sur un sujet tabou
La mission essentielle de cette opération est de redonner confiance aux enfants victimes de harcèlement à l’école. En portant ces bracelets, chacun s’engage à ouvrir le dialogue sur un sujet encore tabou. "Il faut comprendre les conséquences du harcèlement et le mal que cela peut faire. Avec quelqu’un qui est sensibilisé au problème, c’est plus facile d’en parler", explique Lindy Robles au micro de notre journaliste Martin Vachiery.

"Les parents ne tolèrent plus que leurs enfants soient en souffrance psycho-sociale"
D’après les spécialistes, le phénomène de harcèlement à l’école n’est pas neuf. Mais les enfants comme les parents en parlent bien plus que par le passé. "Les parents ne tolèrent plus que leurs enfants soient en souffrance psycho-sociale, et donc ils demandent aux écoles d’agir. Là on a un mouvement, qui est imprimé auprès des enfants, mais à travers finalement un projet d’école, et ça c’est fondamental", explique Bruno Humbeeck, psycho-pédagogue à l’Université de Mons.

Où trouver ces bracelets?
Les bracelets sont vendus au prix de deux euros dans des commerces partenaires (Zeeman, Brantano, Casa, AVA Papiers) et sur le site internet qui leur est dédié. 250.000 bracelets ont déjà été vendus aux Pays-Bas, selon le communiqué. Une partie des bénéfices des ventes belges sera reversé à l'asbl flamande "School zonder pesten" (Ecole sans harcèlement). L'association développe également des présentations interactives et du matériel éducatif destinés aux écoles primaires.