Le gouvernement demande à la SNCB de modifier son plan de transport.
Le gouvernement fédéral, réuni vendredi en Conseil des ministres, a demandé à la SNCB de "modifier son plan de transport" dont les principaux éléments se sont retrouvés dans la presse au début de la semaine, suscitant de nombreuses critiques à trois mois des élections. L'idée selon laquelle certains temps de parcours seraient rallongés et certains trajets jugés secondaires a été mal accueillie.
Le ministre des Entreprises publiques Jean-Pascal Labille avait annoncé, dans la foulée, au parlement, que le plan de transport était un projet dont le gouvernement se conterait de prendre acte en soulignant quelles balises il conviendrait de respecter. Il avait également rappelé qu'il devait encore être soumis à la consultation des utilisateurs et des autorités locales.
Le gouvernement a effectivement confirmé vendredi que le plan de transport sera soumis aux utilisateurs et aux autorités locales lors de sessions d'information et pourra faire l'objet de "propositions de modifications" si un problème apparaît sur localement. Les remarques formulées sur le plan de transport seront analysées par la SNCB. Celle-ci intégrera les adaptations pertinentes et le plan modifié sera alors resoumis au Conseil d'Administration de la SNCB et au Conseil des Ministres.
Par ailleurs, les lignes desservant les zones les moins densément peuplées du pays feront l'objet d'une "attention particulière", est-il prévu, sans autre précision.
Les prochaines révisions importantes du plan de transport devront faire l'objet d'une "concertation avec les autorités régionales" et leurs sociétés de transport en commun afin d'avoir une approche multimodale concertée de la mobilité. Cette concertation sera coordonnée au sein du Comité Exécutif des Ministres de la Mobilité (CEMM).
Le contrat de gestion actuellement en vigueur entre l'Etat et la SNCB doit en outre être respecté, a rappelé le gouvernement.
"Les minutes supplémentaires qui ont été ajoutées sur certains temps de parcours pour tenir compte des travaux d'infrastructure devront, une fois ces travaux terminés, être retirées lors de la prochaine révision du plan de transport", a encore souligné le gouvernement.
"Les minutes supplémentaires qui ont été ajoutées sur certains temps de parcours pour tenir compte des travaux d'infrastructure devront, une fois ces travaux terminés, être retirées lors de la prochaine révision du plan de transport", a encore souligné le gouvernement.
Enfin, le plan de transport et le PPI (plan d'investissement) doivent, au fil de leurs révisions, rester toujours alignés afin que les investissements prévus tant au niveau des infrastructures que du matériel roulant soient exploités de manière efficiente. Cet alignement aura lieu par phase et dans les limites de l'offre actuelle exprimée en trains-kilomètres.
Au-delà des balises, le gouvernement a rappelé vendredi que "le nouveau plan de transport doit prendre en compte et améliorer cinq points" relatifs à la sécurité, l'infrastructure, les horaires et la ponctualité.
La SNCB est également invitée, à travers son plan, à "réajuster l'offre de trains au regard de la demande" et améliorer les connections vers l'aéroport de Bruxelles-national et la mise en oeuvre de nouvelles infrastructures telles que le tunnel Schuman-Josaphat.
Info & source: www.levif.be (Belga)
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