Ligne Quévy-BXL en péril: les maïeurs de Quévy, Frameries et Mons contre-attaquent.
La mise à mal de la ligne serait une véritable catastrophe clame la bourgmestre Florence Lecompte.
D’après les journaux du groupe Sudpresse, la SNCB envisagerait de supprimer la ligne Quévy – Bruxelles. Concrètement, cela impliquerait la suppression de la moitié des trains qui relient chaque jour Quévy, Frameries et Mons à Bruxelles !
Les Bourgmestres socialistes de Mons-Borinage, et en particulier des trois communes concernées, s’opposent fermement à cette hypothèse et ont d’ores et déjà décidé d’interpeler le Ministre des Entreprises publiques.
L’annonce a fait l’effet d’une bombe dans la région et les réactions se multiplient. Les trois bourgmestres PS concernés ont martelé hier leur opposition.
Les bourgmestres socialistes de Quévy, Frameries et Mons ont clamé mercredi leur opposition quant à la mise en péril de la ligne Quévy-Bruxelles (pour être presque totalement remplacée par une ligne Quévy – La Louvière). Ces derniers ont d’ores et déjà décidé d’interpeller Jean-Pascal Labille, ministre des Entreprises Publiques. «Il s’agirait non seulement d’une ineptie sur le plan du développement durable, mais aussi d’une décision inacceptable pour des centaines de navetteurs montois et borains qui vont chaque jour travailler dans la capitale», estiment-ils.
À Quévy par exemple, Florence Lecompte confie avoir déjà été interpellée par de nombreux riverains à ce sujet. «Je suppose que des pétitions vont circuler car ce n’est pas logique du tout», clame-t-elle. Pour tenter de contrer le plan de transport de la SNCB, la commune de Quévy a écrit un courrier à destination notamment du gouvernement wallon et de la SNCB. «Au prochain conseil communal, fin février, nous proposerons une motion que tous les conseillers vont adopter car cette situation nous désespère.»
Cette motion contient plusieurs éléments concernant notamment le fait que l’alternative de la SNCB pénalisera les navetteurs en termes de délais. Selon la commune, la suppression de la ligne concernée serait une véritable catastrophe. Après la fermeture de la ligne transfrontalière il y a quelques années, Quévy ne veut pas revivre la même chose. «On s’était battu pour cette ligne qui n’était soi-disant plus rentable. Je ne pourrai pas accepter le même argument dans ce cas-ci. De plus, je n’ose imaginer les pertes d’emploi qui seraient engendrées.»
Ce jeudi, Catherine Fonck interpellera le ministre des Entreprises Publiques au parlement fédéral. Plus d’infos et de réactions dans l’édition de ce jeudi.
Si ce projet est bien réel, il s’agirait non seulement d’une ineptie sur le plan du développement durable, mais aussi d’une décision inacceptable pour des centaines de navetteurs montois et borains qui vont chaque jour travailler dans la capitale.
« A l’heure où le soutien des travailleurs est une priorité pour les élus socialistes de Mons Borinage, l’idée de les priver de leur moyen de transport serait une mesure à la fois antisociale et antiéconomique », estiment les Bourgmestres socialistes de l’arrondissement de Mons-Borinage.
C’est pourquoi ils ont d’ores et déjà sollicité un rendez-vous avec le Ministre des Entreprises publiques, Jean-Pascal Labille , afin de sensibiliser ce dernier.
Les Bourgmestres socialistes seront donc d’une vigilance absolue pour que cette mesure n’entre pas en vigueur.
Infos & Sources: http://www.psmonsborinage.be/ + www.laprovince.be
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