LIGNE QUÉVY-BRUXELLES: «CDH, MR ET PS ONT VALIDÉ LE PLAN DE LA SNCB QUI PRÉVOIT SA SUPPRESSION», AFFIRME ECOLO.
Voici quelques jours, nous annoncions en exclusivité la suppression en décembre prochain de 20 trains sur la ligne Quévy-Bruxelles. Selon le député Ecolo Manu Disabato, les administrateurs MR, cdH et PS ont bien validé le plan de transport de la SNCB qui intègre la suppression de la ligne, excepté deux trains…
« Halte à la désinformation ! », clamaient vendredi dans un communiqué les bourgmestres de Mons, Frameries et de Quévy à propos de la suppression de la ligne de trains Quévy-Bruxelles, voulant ainsi rassurer les navetteurs, nombreux dans ces trois communes à prendre le train le matin pour la capitale. Manu Disabato, député wallon, vient de couper court aux espoirs de ces voyageurs en affirmant que les représentants politiques de la majorité qui siègent dans le conseil d’administration de la SNCB ont bel et bien signé le plan de transport qui prévoit notamment la suppression de la ligne Quévy-Bruxelles. À l’exception de deux trains matinaux de 6 h 02 et de 6 h 19 au départ de Quévy…
Ce plan de transport 12/2014 – confidentiel ! – de la SNCB, le député et conseiller communal framerisois a pu se le procurer afin de vérifier que ladite ligne allait connaître de gros changements d’ici quelques mois. Rappelons au passage que sa collègue du cdH Catherine Fonck, députée fédérale et conseillère communale à Frameries s’était également inquiétée du nouveau plan de transport de la SNCB.
« Je comprends,analyse Manu Disabato, que les mandataires PS, MR et du cdH ont manqué de vigilance au niveau du conseil d’administration de la SNCB. On leur a présenté un plan de 630 pages en néerlandais. Ce document dit clairement que la ligne Quévy-Bruxelles sera supprimée. C’est indiscutable. Je ne veux pas tirer sur ces administrateurs, ce qui est important pour moi c’est de réunir toutes les forces politiques de la région de Mons-Borinage afin d’empêcher la fermeture de la ligne. »
Un scénario possible ? Sans doute, mais le combat n’est pas gagné d’avance. « Il faut une réponse ferme de la SNCB par rapport à ces intentions pour la ligne Quévy-Bruxelles avant le 25 mai. »
Source & Infos: www.laprovince.be (CL.W)
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